réunions à la Maison des Sociétés à La Roche-sur-Foron |
sorties en Haute-Savoie |
sessions de l’AFL dans toute la France |
© photos Françoise Drouard |
Séance faite à distance (par courriel, téléphone et visioconférence)
1er envoi de FD à AB, AM et JMS :
« J’ai récolté pour vous des lichens dans le 04 (commune d’Aubignosc – forêt du Prieuré) : a priori ils peuvent se déterminer à l’œil nu ou à la loupe à main (indice de déterminabilité 1- 2) mais vous n’aurez que des photos ! Et en principe les espèces concernées existent aussi dans le 74, même si on ne les a pas encore tous récoltés dans nos sorties.
Ce sont des lichens terricoles et muscicoles de tonsure de pelouse sèche sur terrain calcaire et marneux, exposés au soleil et à la pluie, sur un terrain en pente très douce aux alentours de 475 m d’altitude, dans une zone peu polluée.
Je vous envoie les photos d’un lichen et je vous demande d’abord de le décrire à l’aide de la fiche guide qui figure page suivante et que vous pourrez renvoyer à tous une fois remplie. Je vous suggère d’afficher les deux pages sur votre écran pour remplir la fiche guide.
Vous pouvez me poser toutes les questions que vous voulez, j’essaierai de vous répondre mais sachez que je n’ai pas de réactifs ni de bino et encore moins de microscope. Vous pouvez aussi communiquer par téléphone si nous ne sommes pas en visio.
Ensuite nous mettrons en commun les descriptifs et nous discuterons des différences constatées.
Enfin nous passerons à la détermination.
L’objectif est surtout de réviser les termes essentiels nécessaires à la détermination des lichens et de mettre l’accent sur les difficultés rencontrées. »
Résultats du travail :
cliquer sur la fiche pour faire apparaître le lien et cliquer sur le lien pour ouvrir la fiche en pdf
Lichens de Haute-Maurienne (suite)
Koerberiella wimmeriana
sur galet cristallophyllien inondé, vers 2000 m.
voir la fiche de Jean-Michel (bulletin AFL 2008 – 2).
on distingue, à l’œil puis à la loupe à main, un thalle crustacé blanchâtre, avec des apothécies lécanorines à disque noir, et des isidies blanchâtres légèrement clavées.
photo Alain Millet : isidies en haut, apothécies en bas |
Parmelia saxatilis
sur rocher cristallophyllien, vers 2000 m.
on distingue, à l’œil puis à la loupe à main, un thalle foliacé verdâtre (K+ J, médulle blanche K+ J→R), pas d’apothécie sur l’échantillon mais de nombreuses isidies coralloïdes à sommet foncé, tellement serrées que le thalle parait noir dans sa partie centrale ; des pseudocyphelles sur les bords lobés du thalle.
Lecidea confluens
sur ce même rocher cristallophyllien, vers 2000 m.
on distingue, à l’œil puis à la loupe à main, un thalle crustacé aréolé gris blanc, des apothécies lécidéines noires, certaines très saillantes et fissurées ; en coupe au microscope, un épithécium vert réagissant N+ R, des paraphyses cohérentes, des spores simples incolores (8-9 x 4 ; 6,5 x 3 µm).
photo Alain Millet : apothécies et thalle |
Lecanora du groupe polytropa (alpigena-polytropa-stenotropa)
sur ce même rocher cristallophyllien, vers 2000 m.
on distingue, à l’œil puis à la loupe à main, un thalle crustacé aréolé beige avec des apothécies beige jaunâtre
photo Alain Millet : apothécies et thalle |
Rhizocarpon macrosporum
sur ce même rocher cristallophyllien, vers 2000 m.
on distingue, à l’œil puis à la loupe à main, un thalle crustacé jaune vif, à apothécies noires ; en coupe au microscope, un épithécium brunâtre K-, des spores murales ayant jusqu’à 20 cellules, de dimensions 28-43 x 11-17 µm
photo Alain Millet : thalle et apothécies | photo Alain Millet : spore au microscope |
Candelariella aurella subsp. aurella morpho. aurella
sur ce même rocher cristallophyllien, vers 2000 m.
on distingue, à l’œil puis à la loupe à main, un thalle crustacé formé de granules jaunes et des apothécies jaunes ; en coupe au microscope, un épithécium brunâtre, des spores biguttulées (12 x 5 ; 10 x 4 µm).
remarque : d’après le Catalogue de Roux, rarement calcifuge, plus communément calcicole.
photo Alain Millet : apothécies et thalle | photo Alain Millet : spores |
Présents : Alain B., Françoise D., Alain M. et Jean-Michel S (l’après-midi seulement)
Lichens sur l’écorce d’un tronc de saule marsault (Combloux – 74 – 1050 m)
1 – Physconia distorta : petit foliacé à lobes plats, étroits, bien appliqués sur le support, un peu tronqués au bout, de couleur brun-gris verdâtre, avec de la pruine blanche ; thalle verdissant à l’eau ; cortex supérieur K- (voir fiche)
Physconia distorta – échantillon sec – photo AB | Physconia distorta – échantillon mouillé – photo AB |
2 – Physcia tenella : petit foliacé à lobes étroits, peu appliqués sur le support, gris-vert, à macules blanches, aux extrémités soulevées ; avec de longs cils marginaux blancs à extrémité noire et des soralies terminales labriformes ; cortex supérieur K+ jaune
Physcia tenella – échantillon – photo AB |
3 – Physcia aipolia : petit foliacé en rosette, à lobes étroits gris clair, à macules blanches ; apothécies nombreuses à rebord concolore au thalle, épais et ourlé à l’état jeune, mince ensuite, à disque noir avec une pruine blanche abondante ; cortex supérieur K+ jaune ; médulle K+ jaune
Physcia aipolia -thalle et apothécies – photo AB |
4 – Caloplaca cerina : thalle crustacé gris ; apothécies à disque jaune à orangé, plan et à rebord thallin (voir fiche)
Caloplaca cerina – photo AB | Caloplaca cerina – photo AB |
5 – Lecanora sp : thalle crustacé peu visible ; apothécie à disque brun et rebord brunâtre très clair ; 8 spores par asque, simples, subglobuleuses (4×5 µm) ; paraphyses simples, facilement dissociées, à cellule terminale élargie. identification à reprendre et terminer
apothécies – photo AB | asque et paraphyses – coupe AM – photo AB |
Lichen sur granite (bloc erratique utilisé dans un muret) à Combloux – 74- 1100 m
On réexamine ce lichen identifié par FD comme S. hypophaea, repris par JMS et décrit dans le bulletin de l’AFL 48-1 comme S. oceanica, vérifié par Michel Bertrand comme S. hypophaea
6 – Sarcogyne hypophaea : crustacé, sans thalle visible ; à apothécies bien visibles mais petites (<1 mm de diamètre), à rebord noir, à disque rougeâtre à noirâtre (détermination M. Bertrand)
Lichens de Haute-Maurienne (suite) carrière du Paradis
7 – Thalloidima diffractum (et non rosulatum comme dit dans un premier temps) :
sur terrain calcaire ; exposition à tous les temps ; étage alpin.
thalle terricole, squamuleux, mal délimité ; squamules globuleuses, serrées ou dispersées, blanchâtres, à surface hérissée ; apothécies noires mais couvertes de pruine leur donnant un aspect gris un peu bleuté, plus ou moins serrées et déformées, à rebord propre, à disque plan puis boursouflé ; spores fusiformes (2 mesures : 15×5 µm ; 20×3 µm)
Thalloidima diffractum – thalle – photo FD | squamules et apothécies – photo FD |
8 –Rusavskia elegans subsp elegans (ancien nom Xanthoria):
sur galet cristallophyllien ; exposition à tous les temps ; étage alpin
thalle petit foliacé, orangé-rouge, à lobes étroits, boursouflés, maculés ; dessous blanc à haptères
Rusavskia elegans – thalles – photo AB | Rusavskia elegans – thalle, CT et haptère – photo FD |
Présents : AB, MD (matin), FD, GR (matin), JMS
Commentaires sur le compte rendu en ligne, les fiches en lien et des échantillons.
Présentation du bulletin avec l’article sur l’indice de déterminabilité : ID 1 et 2 sur le terrain (à l’oeil nu – avec loupe à main et/ou coloration) ; ID 3 et 4 au labo avec bino et microscope (observation facile-préparation délicate) ; ID 5 avec des techniques pratiquées surtout par les chercheurs (microcristallisation ; CCM ; séquençage d’ADN…)
Précisions de vocabulaire : macules et pseudocyphelles ; soralies et sorédies ; squamules…
1-Evernia prunastri – voir la fiche
→ à ne pas confondre avec un Ramalina farinacea : bien voir la différence entre les deux faces du thalle chez Evernia (plus verdâtre dessus, plus blanchâtre dessous), la forme des soralies (farineuses et bien régulièrement ovalaires chez Ramalina farinacea, plus granuleuses et irrégulières chez Evernia), la réaction à K du cortex (chez Evernia K+ jaune bien visible sur du papier absorbant) : lichen reconnaissable sur le terrain avec un indice de déterminabilité 1 quand on sait bien discerner les différences de couleur entre les deux faces ou 2 s’il faut contrôler à la loupe à main la forme des soralies ou faire le test de coloration à K du cortex.
Evernia prunastri – photo AB thalle dessus et dessous |
Evernia prunastri – photo AB coloration du cortex K+ jaune et soralies |
2-Parmelia sulcata s. l. – voir la fiche
→ bien regarder tous les échantillons, certaines parties plus jeunes n’ont qu’un réseau parfois peu visible de pseudocyphelles alors que d’autres parties sont nettement sorédiées ; dessous et rhizines noires s’apercevant nettement aux extrémités des lobes.
Parmelia sulcata – photo AB dessus avec soralies et dessous |
3-Hypogymnia tubulosa – voir la fiche
→ ici c’est l’extrémité des lobes qui est déterminante et elle est variable : au départ le lobe parait gonflé mais il est fermé au bout qui est un peu brun (en coupe transversale on voit qu’il est creux), et ensuite il se couvre d’une soralie en capuchon qui finalement éclate ce qui donne au lobe une forme de trompette ; dessous ridé, foncé au centre, clair au bord, sans rhizine.
Hypogymnia tubulosa – photo AB extrémité d’un lobe avec soralie en capuchon |
Hypogymnia tubulosa – photo FD dessous du thalle |
4-Hypogymnia physodes – voir la fiche
→ même thalle gris que le précédent mais l’observation de l’extrémité des lobes permet de séparer les deux espèces : ici les soralies sont labriformes (= en forme de lèvre), la partie supérieure du thalle se retrousse un peu et on voit les sorédies granuleuses dessous ; confirmation par l’action de P sur les soralies : P+ orangé-rouge chez physodes, P- chez tubulosa.
Hypogymnia physodes – photo AB lobes jeunes (à gauche), soralies sous les lobes relevés (à droite), coloration P+ rouge de la médulle |
Physcia caesia
Umbilicaria umbilicaria var. tornata
5- n° 60 Parmelia saxatilis (G1) – présent dans les 73 et 74
Lichen saxiterricole, sur terrain acide. Thalle foliacé ; au centre brun foncé et couvert d’isidies de formes variées, blanches à la base mais à tête brun foncé ; sur les bords lobes visibles gris clair, à pseudocyphelles et isidies par petits groupes ; dessous noir à rhizines noires. Jusqu’à l’alpin.
Parmelia saxatilis – photo FD dessus de l’extrémité d’un lobe |
Parmelia saxatilis – photo FD isidies couvrant totalement le centre du thalle |
6- n° 61 Umbilicaria decussata (G2) – présent dans les 73 et 74 – voir fiche
Lichen saxicole, calcifuge. Thalle ombiliqué monophylle, de couleur grise. Dessus réticulé, gaufré ; dessous clair au bord, noir au milieu (poussière de thalloconidies) autour de l’ombilic.
Umbilicaria decussata – photo FD dessus du thalle |
Umbilicaria decussata – photo FD dessous du thalle |
7- n° 62 Thalloidima diffractum (G3) – présent dans les 73 et 74
Lichen terricole, sur terrain acide. Thalle squamuleux ; squamules grisâtres, plus ou moins globuleuses, dispersées : apothécies gris foncé. Spores fusiformes à une cloison (mesurées : 16 x 3 µm) ; épithécium K+ violet.
Thalloidima diffractum – photo AB échantillon |
Thalloidima diffractum – photo FD apothécies gris foncé et squamules plus claires |
8- n°63 Physcia dubia morpho dubia (G3) – présent dans les 73 et 74
Lichen terricole, sur terrain acide, jusqu’à l’alpin. Thalle foliacé, petit, bien appliqué, gris clair ; lobes palmés à soralies terminales
Physcia dubia – photo AB échantillon en mélange avec thalle jaune de Candelariella vitellina |
Physcia dubia – photo AB extrémité des lobes |
→ Prochaines séances non encore fixées ←
Présents : Alain B, Marcelline D (le matin), Françoise D, Françoise L, Gérard R (le matin), Jean-Michel S
Le matin détermination par Gérard et Marcelline de lichens corticoles (sur branchettes mortes d’épicéa – Plaine Joux commune d’Onnion (74) – environ 1400 m) :
1-Parmotrema perlatum
2-Pseudevernia furfuracea – fiche disponible sur le site
Alain B s’attaque à des lichens lignicoles d’une (vieille) terrasse en bois :
3-Candelariella vitellina
Candelariella vitellina – photo AB échantillon |
Candelariella vitellina – photo FL asques et spores – CT d’apothécie |
4-Parmelia sulcata – fiche disponible sur le site
Parmelia sulcata – photo AB échantillon |
Parmelia sulcata – photo AB détail du réseau de pseudocyphelles et soralies |
5-Physcia caesia – fiche disponible sur le site
Physcia caesia – photo AB échantillon |
Physcia caesia – photo AB détail les lobes, apothécies et soralies |
6-Physcia tenella
Physcia tenella – photo AB détail des cils, lobes et soralies |
7-Physconia distorta – fiche disponible sur le site
Physconia distorta – photo AB échantillon |
Physconia distorta – photo FD rhizines sur la face inférieure |
A revoir Physcia aipolia ?
Françoise D, Françoise L et Jean-Michel poursuivent la détermination des lichens de Haute Maurienne :
8-n° 50 Psora decipiens (F1) – présent dans le 73 et le 74
Lichen terricole ou muscicole, calcicole ; C partout ; du mésoméditerranéen à l’alpin. Thalle squamuleux ; squamules plus ou moins arrondies ou déformées, dispersées ou contigües, rarement imbriquées ; de couleur rose saumon à bord blanc dentelé. Apothécies rares (absentes ici).
Psora decipiens – photo FD échantillon |
Psora decipiens – photo FD squamules |
9-n° 51 Gyalolecchia bracteata (F1) – présent dans le 73 et le 74
Espèce déjà trouvée, voir n° 6, séance du 9/11/2022 – anciennement du genre Fulgensia. Lichen terricole, saxiterricole ou muscicole, du montagnard supérieur à l’alpin. Thalle crustacé, formé de granules jaunes lobulés.
Gyalolecchia bracteata – photo FD échantillon |
Gyalolecchia bracteata – photo FD détail des granules |
10-n° 52 Rusavskia elegans subsp. elegans (F2)
Anciennement du genre Xanthoria – fiche disponible sur le site
11-n° 53 Seirophora contortuplicata (F2) – présent dans le 73
Anciennement du genre Teloschistes. Thalle fruticuleux ocre orangé, à lanières plates, ramifiées, tortueuses. Ici (comme souvent) en mélange avec Rusavskia elegans sur roche calcaire. Apothécies souvent absentes (c’est le cas ici).
Seirophora contortuplicata – photo FD en mélange avec Rusavskia elegans (orangé) |
Seirophora contortuplicata – photo FD en mélange avec Rusavskia elegans (orangé) |
12-n° 54 Myriolecis crenulata (F2) – présent dans le 73 et le 74
Anciennement du genre Lecanora. Thalle endolithique sur calcaire (ici en mélange avec les deux lichens précédents) : seules les apothécies saillantes, éparses sont visibles et (heureusement) caractéristiques : bord thallin blanc, épais et crénelé ; disque gris-brun à noir avec une pruine blanchâtre ; spores simples 10-16 x 5-7 µm.
Myriolecis crenulata – photo FD apothécies |
13-n° 55 Physcia dubia ? (F2) – à revoir
14-n° 56 Aspicilia cinerea (D5)
15-n° 39 Aspicilia caesiocinerea (D5)
16-n° 40 Rinodina mniaraeiza (D5)
Espèce déjà trouvée, voir n° 28 – anciennement sous-espèce de Rinodina mniaraea
17-n° 57 Lecidella patavina morpho. patavina (E2)
Détermination JMS
18-n° 58 Caloplaca crenulatella (E2) – fiche disponible sur le site
Détermination JMS
Remarques :
= JMS rapporte le n° 26 Rhizoplaca chrysoleuca
= JMS emporte le n° 59 Umbilicaria sp (D4) pour l’étudier en détail – à revoir à la prochaine séance
Présents : Alain B, Françoise D, Alain M, Marcelline (le matin), Jean-Michel
Lichens examinés
Lchens récoltés pendant la session d’été de l’AFL en Maurienne (73) :
Lichens présentés ici dans l’ordre (arbitraire) de leurs numéros (et non dans l’ordre où ils ont été examinés) :
30 – Cladonia uncialis (D2) – espèce du 73 et du 74
Lichen terricole, à thalle complexe (thalle primaire absent) formé de podétions jaunâtres, ramifié, perforé aux aisselles ; surface cortiquée à plages d’algues vertes bien visibles ; rameaux polytomes terminés en pointes courtes brunâtres, à pycnides noires nombreuses. Très cassant quand il est sec. KC+ jaune pâle.
Cladonia uncialis – photo FD – podétions | Cladonia uncialis – photo FD – coloration du cortex KC+ |
31 – Cetraria islandica (D2) – espèce du 73 et du 74
Voir fiche sur le site
Cetraria islandica – photo AB – échantillon face inférieure | Cetraria islandica – photo AB – face inférieure moelle P+ orangé rouge |
32 – Cetraria muricata (D2) – espèce du 73 et du 74
Lichen terricole fruticuleux dressé, ramifié, brun brillant, rigide, à section plus ou moins arrondie ; avec des spinules, de rares pseudocyphelles, une médulle remplissant tout le rameau
33 – Melanelia stygia (D5) – espèce du 73 et du 74
Lichen saxicole foliacé, appliqué, à lobes étroits, convexes, imbriqués, bruns, brillants ; face inférieure noire ; pseudocyphelles laminales bien visibles à rebord épais ; pycnides minuscules immergées dans le thalle ; médulle K- ou K+ jaune puis rouge, P- ou P+ orangé rouge (P+ jaune chez Melanelia hepatizon). Espèce de montagne.
Melanelia stygia – photo AM -blobes et pseudocyphelles |
34 – 35 – 36 – 37 – 38 : saxicoles (D4), emportés par JMS pour détermination
échantillon 24 à 38 – photo FD |
39 (C) – 40 (D5) : non examinés
41 – Protoblastenia terricola (E4) – espèce du 73 et du 74
Lichen terricole crustacé (aréolé-fendillé à aréolé-verruqueux), blanc ; à apothécies bien visibles, brun jaunâtre, bombées ; en CT au microscope, épithécium K+ pourpre. Espèce de montagne.
Protoblastenia terricola – photo AB – échantillon | Protoblastenia terricola – photo AM – CT d’apothécie épithécium K+ pourpre |
42 – Thalloidima sedifolium (E4) – espèce du 73 et du 74
Lichen terricole nettement squamuleux ; squamules globuleuses, gris bleuté, plus ou moins globuleuses, creuses, petites (1-3 mm), dispersées ou contigues ; à apothécies noires à rebord thallin. Jusqu’à l’alpin.
43 – Cetraria ericetorum (E3) – espèce du 73 et du 74
Lichen terricole, fruticuleux, à lanières dressées (moins larges que celles de Cetraria islandica soit 0,5-1 mm au lieu de 2-10 mm), fortement canaliculées, brunes, à spinules marginales (avec une pycnide au bout) ; pseudocyphelles allongées et marginales sur la face inférieure ; médulle P- et I+ bleu. Espèce de montagne, peu commune.
Cetraria ericetorum – photo FD – échantillon | Cetraria ericetorum – photo FD – face inférieure, spinules et pseudocyphelles |
44 – Thamnolia vermicularis (E3)
Voir le compte rendu de la séance du 30 novembre 2022.
Thamnolia vermicularis – photo AB – échantillon et coloration |
45 – Peltigera rufescens (E3)
Voir le compte rendu de la séance du 30 novembre 2022.
Peltigera rufescens – photo AB – dessus du thalle |
46 – Cetraria juniperina (E3)- espèce du 73 et du 74
(sous le nom de Vulpicida tubulosa dans le guide des lichens des sols chez Belin – éd. 2012 – p. 258)
Lichen terricole foliacé-fruticuleux, en forme de coussinet, formé de lobes plus ou moins dressés, allongés, divergents, un peu canaliculés ; avec des lobules latéraux porteurs de pycnides noires ; à médulle jaune (à comparer avec Nephromopsis nivalis à médulle blanche). Espèce de montagne, assez commune (plus souvent corticole !).
Cetraria juniperina – photo AM – échantillon |
Cetraria juniperina – photo AB – moelle jaune et pycnide noire |
47 – Cladonia mitis (E5) – espèce du 73 et du 74
Lichen terricole, en touffes denses de podétions (thalle primaire disparu), ramifiés ; aisselles perforées et dernières ramifications brunes, peignées en coup de vent ; surface des podétions sans cortex, sans squamules ni soralies, P- et KC+ jaune. Jusqu’à l’alpin ; assez peu commun.
Cladonia mitis – photo AB – échantillon |
48 – Solorina saccata (E5)
Voir le compte rendu de la séance du 9 novembre 2022 (04).
Solorina saccata – photo AB – échantillon |
Solorina saccata – photo AM – ascospores dans CT d’apothécie |
49 – Catapyrenium cinereum (E5)
Voir le compte rendu de la séance du 9 novembre 2022 (13).
Catapyrenium cinereum – photo AM – échantillon |
Présents : Alain B, Françoise D, Alain M., Gérard R (le matin), Jean-Michel S.
Divers
= Jean-Michel nous présente Xanthoria elegans (guide des lichens de France – roches – éd 2016 – p. 38-39)
=Gérard a apporté la revue Espèces avec l’article de Sélosse et Van Haluwyn sur les lichens
= information sur les prochaines réunions : Alain M. pourrait venir le lundi tous les 15 jours, Françoise D ne connait pas encore son emploi du temps après le 15 janvier. À suivre …
Lichens examinés
récoltés pendant la session d’été de l’AFL en Maurienne (73) sur le site exploré le 23 aout 2022 après-midi : commune de Bonneval-sur-Arc / lieu-dit village de l’Ecot rive gauche / altitude 2050 m environ / dalles de rochers cristallophylliens et lande arbustive (myrtilles, genévriers, saules…) sur pente / exposition à tous les temps) – prélèvements D1 : Umbilicaria sur le dessus d’une dalle ; D2 : Cladonia terricoles ; D3 : autres terricoles ; D4 : saxicoles ; D5 : saxixoles et saxiterricoles enlevés au couteau sur le dessus d’une dalle.
23 – Umbilicaria nylanderiana (D5) – espèce du 73 et du 74, AC dans les Alpes :
Thalle foliacé ombiliqué, formé d’une seule lame (monophylle), détaché au couteau au sommet d’un d’une dalle de roche cristallophyllienne. Face supérieure gris brunâtre foncé, réticulée-costulée par endroits ; pas d’apothécies. Face inférieure noire veloutée, plus claire sur les bords et au niveau du crampon ; pas de rhizines. Au microscope, observation des thalloconidies (cellules de reproduction végétative du champignon) unicellulaires, rondes, à paroi brune (7-10 µm).
Umbilicaria nylanderiana – photo AM – face supérieure du thalle | Umbilicaria nylanderiana – photo AB – thalloconidies |
24 – Umbilicaria cylindrica var cylindrica (morpho cylindrica) (D1) – espèce et variété du 73 et du 74 (du montagnard supérieur au nival) :
Thalle foliacé ombiliqué, souvent polyphylles à lobes ondulés, détaché au couteau au sommet d’un d’une dalle de roche cristallophyllienne. Face supérieure gris clair, finement réticulée. Apothécies nombreuses, noires, finalement très soulevées-pédonculées, à disque gyreux évoquant un rouleau de réglisse. Dessous beige rosé clair en grande partie. Rhizines (dessous) et cils (sur les bords) simples ou ramifiés, plus ou moins longs (jusqu’à plus de 2 mm de long).
Umbilicaria cylindrica – photo AM – apothécies |
25 – Umbilicaria crustulosa var crustulosa (D1) – espèce et variété du 73 et 74 (optimum au montagnard et subalpin mais du mésoméditerranéen au nival) :
Thalle foliacé ombiliqué, monophylle, détaché au couteau au sommet d’un d’une dalle de roche cristallophyllienne. Face supérieure gris brunâtre clair et lisse. Nombreuses apothécies noire : jeunes un peu enfoncées et à rebord et umbo très nets ; vieilles un peu soulevées et plus ou moins gyreuses. Spores mesurées (18-22 x 11) simples et incolores au début. Dessous gris clair plus ou moins rosé, à rhizomorphes nombreux et ramifiés.
Umbilicaria crustulosa – photo AM – face supérieure du thalle | Umbilicaria crustulosa – photo AM – face inférieure du thalle |
26 – Rhizoplaca chrysoleuca (D5) – espèce du 73 et 74
Thalle peu visible à cause de l’abondance des apothécies et difficile à détacher du rocher car adhérant par toute sa surface inférieure
Remarque : échantillons emportés par J-M S pour l’étude d’éventuels champignons parasites
27 – Pycnothelia papillaria (D3)
Pycnothelia papillaria – photo AM – échantillon | Pycnothelia papillaria – photo AM – podétions |
28- Rinodina mniaraeiza (D5)- espèce du 73 et du 74, répandue mais peu commune, du subalpin au nival :
Thalle crustacé, granuleux-verruqueux, blanc, assez épais. Nombreuses apothécies à disque noir plan ou un peu bombé, à rebord thallin blanchâtre à brunâtre. Cortex du thalle P+ jaune pâle (apparaissant lentement). Asques clavées de type Lecanora à 8 spores. Spores brunes, ellipsoÏdales, à 1 cloison, de type Physcia ; dimensions mesurées : 25-32 x 9-14 µm
Rinodina mniaraeiza – photo AM – apothécies | Rinodina mniaraeiza – photo AM – spores |
29 – Cladonia groupe gracilis (site D2) –
Thalle complexe (mais les squamules du thalle primaire ne sont pas visibles) : les podétions du thalle secondaires sont creux, érigés et serrés ; ils sont terminés soit en pointe, soit par un scyphe assez régulier, imperforé, avec des pycnides brunes sur le bord, soit par un scyphe très déformé et prolifère. La surface des podétions est variable mais pas sorédiée ; il y a des squamules mais pas très abondantes. Les dimensions sont les suivantes : hauteur 5 cm maximum, largeur de 0,5 à 3 mm, paroi à la base non épaisse et facile à couper au rasoir.
Réaction P+ rouge, K-. Pas d’apothécie.
Remarque : D’après sa forme (déformations et l’absence d’apothécies) l’échantillon se rapproche de macroceras , mais, par ses dimensions et la base non épaissie des podétions, il se rapproche de gracilis !!!
Cladonia groupe gracilis – photo FD – quelques podétions | Cladonia groupe gracilis – photo FD – réaction du cortex P+ rouge |
*****
Présents : AB, FD, FL, JMS
= infos diverses
Prochaines réunions non fixées : FD ne sera là en décembre, mais JMS a le double des échantillons et des séances peuvent être organisées si d’autres membres sont disponibles et le souhaitent.
Un article intéressant sur les composants des lichens et leurs relations dans le dernier numéro (46) de la revue Espèces, rédigé par Chantal Van Haluwyn et Marc-André Sélosse.
= examen des échantillons
Suite de l’examen des échantillons récoltés lors de la session d’été 2022 de l’AFL en Haute-Maurienne. Aujourd’hui, on reprend les échantillons C, essentiellement des terricoles de combe à neige et de pelouse plus ou moins sèche, un peu au-dessus du lac de Cerna (commune de Bonneval-sur-Arc) à 2750 m d’altitude (la numérotation des lichens continue celle qu’on a démarrée lors de la séance précédente) :
10 – Cetraria islandica subsp. islandica (présent dans le 73 et le 74) – fiche sur le site – lichen fruticuleux, terricole, dans les pelouses plus ou moins sèches, commun, de l’étage supraméditerranéen à l’étage nival – on a vérifié la médulle P+ orangé rouge
Cetraria islandica – photo AB face inférieure |
Cetraria islandica – photo AB coloration P+ de la médulle |
11 – Thamnolia subuliformis s. s. ou vermicularis chémo 1 (présent dans le 73 et le 74) – lichen fruticuleux, formé de cylindres blancs effilés et creux, de quelques cm, couchés ou un peu redressés (ID 1) – terricole, dans les pelouses déneigées relativement tôt, assez xérophile, caractéristique des régions froides (montagnes et pays nordiques) – réactions colorées de l’échantillon correspondant à l’ancien chémo 1 de vermicularis soit sur le thalle K+ jaune virant au brun et P+ jaune de plus en plus orangé : voir le catalogue pour la distinction vermicularis et subuliformis (Onuţ-Brännström et al. (2018)
Thamnolia vermicularis chémo. 1 échantillon – photo AB |
Thamnolia vermicularis chémo. 1 coloration P+ du thalle – photo AB |
12 – Stereocaulon alpinum (présent dans le 73 et le 74 – on l’a trouvé à Chamonix) – lichen complexe comme les Cladonia : thalle primaire fugace, thalle secondaire fruticuleux formés de pseudopodétions rigides, couchés ou dressés, couver d’un tomentum gris-blanc rosé, avec des phylloclades surtout au sommet, plus ou moins lobulées – terricole, calcifuge, jusqu’à l’étage nival
Stereocaulon alpinum – photo FD échantillon |
Stereocaulon alpinum – photo FD phylloclades et pseudopodétions |
13 – Catapyrenium cinereum (présent dans le 73 et le 74) – lichen squamuleux gris, à face inférieure noire ; à périthèces nombreux, noirs, petits (diamètre 0,2 à 0,3 mm) ; en coupe, pas d’involucrellum, des spores simples, incolores, ellipsoïdales – lichen AC en montagne, terricole-humicole, calcicole, assez xérophile.
Catapyrenium cinereum – photo FD thalle et périthèces |
Catapyrenium cinereum – photo FL coupe transversale des périthèces |
14 – Solorina crocea (présent dans le 73 et le 74) – lichen foliacé vert (vif quand il est mouillé), mais orangé dessous, avec des lobes arrondis à la marge et recourbés vers le haut (donc frange orangée visible d’où l’ID 1) – terricole, calcifuge, caractéristique des combes à neige, du subalpin au nival, C dans les Alpes.
Solorina crocea – photo FD échantillon |
Solorina crocea – photo FD face inférieure du bord des lobes |
15 – Solorina bispora subsp. bispora (présent dans le 73 et le 74) – lichen foliacé gris (vert quand il est mouillé) ; apothécie centrale très enfoncée à disque brun ; asques à 2 spores et spores brunes ornementées (à maturité) à 1 cloison – terricole humicole, calcicole, caractéristique des combes à neige, du subalpin au nival, peu rare.
Solorina bispora – photo AB échantillon |
Solorina bispora – photo FL coupe transversale de l’apothécie |
16 – Pycnothelia papillaria (présent dans le 73 – mais 73 a – et le 74) – lichen complexe (Cladionaceae) à thalle primaire crustacé, formé de granules blanchâtres de 0,3 à 1 mm de diamètre (ici les podétions ne sont pas encore développés) – terricole, sur des tonsures de pelouses, calcifuge, du collinéen au nival, répandu et peu rare.
17 – Peltigera rufescens (présent dans le 73 et le 74) – lichen foliacé ici sans apothécie, à lobes ascendants et crispés, cassants ; face supérieure brunâtre feutrée ; face inférieure blanche au bord – C dans toute la France, terricole (ou saxiterricole), plutôt calcicole, plutôt xérophile, du mésoméditerranéen à l’alpin.
Remarque : nettoyer l’échantillon pour vérifier le dessous (brun au centre avec des veines saillantes très brunes)
Peltigera rufescens – photo AB échantillon |
Peltigera rufescens – photo FD face inférieure nettoyée |
18 – Psora decipiens (présent dans le 73 et le 74) – lichen squamuleux rosâtre très caractéristique (ID 1) ; petits squamules (3-4 mm) à bords retroussés blanchâtres (échantillons sans apothécie) – terricole, sur des tonsures de pelouse, plutôt calcicole, assez xérophile, du mésoméditerranéen à l’alpin, partout en France et AC.
Psora decipiens – photo AB échantillon |
19 – Cetraria aculeata (présent dans le 73 et le 74) – lichen fruticuleux dressé et buissonnant ; ramifications principales irrégulières, un peu aplaties, à pseudocyphelles blanches allongées – terricole, acidophile, sur des tonsures de pelouse, xérophile, du supraméditerranéen au nival, partout en France et C.
Remarque : faire coupe transversale pour voir que la médulle ne remplit pas complètement l’axe.
Cetraria aculeata – photo FD échantillon |
Cetraria aculeata – photo FD coupe transversale de rameau |
20 – Enchylium sp – petit lichen gélatineux noir, sur des mousses terricoles – en coupe transversale, pas de cortex ou pseudocortex et Nostoc en chaines.
Remarque : le genre Enchylium correspond à l’ancien Collema tenax. L’échantillon étant sans apothécie, on ne peut s’appuyer que sur sa forme, sa taille et sa situation pour le rattacher à l’espèce tenax variété ceranoïdes ou corallina (voir les descriptifs disponibles).
21 – Cladonia pocillum (?)
Remarque : à reprendre et comparer à des échantillons d’herbier.
22 – Variospora paulii (?) – lichen crustacé non vraiment lobé au pourtour de type Caloplaca ; thalle jaune, apothécies orangées ; spores à épaississement inférieur à 2 µm – saxicole calcicole, sur caillou au sol
Remarque : échantillon emporté par JMS pour une étude détaillée.
Présents : AB, FD, FL, JMS
= infos diverses
Prochaines réunions : le mercredi 30 novembre – le mercredi 7 décembre ? – le lundi 19 décembre ?
Nécessité de revoir le rangement du matériel de lichénologie
FD doit réaliser un tout petit diaporama de bilan pour l’AG du 26 novembre
= examen des échantillons
Françoise Livet et Françoise Drouard ont participé à la session d’été 2022 de l’AFL qui se tenait à Val Cenis dans le 73. FD a récolté des lichens pour Jean-Michel et celui-ci a commencé à les déterminer. Au cours de cette séance et des suivantes, on va examiner ensemble les échantillons rapportés, soit pour confirmer (ou non !) les déterminations déjà faites, soit pour déterminer les échantillons sans nom.
Aujourd’hui, on reprend certains des échantillons des récoltes A et B :
A – commune de Val Cenis – chemin de Pattacreuse – 2100 m – matin du 22 aout 2022
Rochers bas de gneiss et schistes (roches acides mais quelques passages faiblement calcaires), exposés à tous les temps, dans une lande arbustive à Rhododendrons (base de l’étage alpin).
B – commune de Val Cenis – chapelle St-Barthlémy – 2050 m – après-midi du 22 aout 2022
Idem, avec en plus à l’affleurement quelques petites barres rocheuses de cargneule (calcaire).
Lichen saxicole calcifuge, à thalle crustacé placodiomorphe, à aréoles laissant voir l’hypothalle noir (différence avec Proptoparmeliopsis muralis var. dubyi – 73 et 74 – et Protoparmeliopsis bolcana – Alpes du sud). Cortex KC+ jaune pâle. Apothécies lécanorines nombreuses et serrées au centre du thalle, à disque brun clair. Spores ellipsoîdales, incolores, simples, par 8 de 9-15 x 4,5-7.
échantillon de Protoparmeliopsis muralis photo Alain Bénard |
Lichen saxicole à thalle crustacé assez épais, aréolé à verruqueux, gris clair un peu jaunâtre. Cortex K+ jaune, médulle C+ rouge. Apothécies lécanorines urcéolées à disque gris foncé pruineux. Spores brunes murales, par 4, de 25-35 x 10-15 mµ.
Remarque : l’INPN dénombre des subsp et Claude Roux des morpho. ; Il faudrait trouver la description des différents morphos car la subsp. ou le morpho. scruposus est donné au maximum dans le montagnard. Par contre, on a un morpho. iridatus du subalpin et alpin trouvé dans le 73 ?
échantillon de Diploschistes scruposus photo Alain Bénard |
Lichen saxicole à thalle crustacé, aréolé à verruqueux, d’un blanc jaunâtre. Apothécies lécanorines, de 0,5 à 3 mm, à disque brun foncé luisant et rebord parfois un peu crénelé. Cortex K+ jaune, P+ jaune.
échantillon de Lecanora frustulosa photo Françoise Drouard |
spores de Lecanora frustulosa photo Françoise Livet |
Lichen terricole, à thalle foliacé, grisâtre mais vert à l’état humide. Thalle développé autour d’une apothécie lécidéine, enfoncée au centre d’un creux du thalle, de couleur brun foncé. Spores brunes uniseptées, par 4, de 30-60 x 12-28 m (mesures : 57 x 25 ; 61 x 27).
Remarque : échantillon très petit correspondant probablement à une forme d’altitude peu développée.
thalle de Solorina saccata (forme d’altitude) photo Françoise Drouard |
hyménium et spores de Solorina saccata photo Françoise Livet |
Lichen saxicole, à thalle crustacé blanc de craie, formant une croûte mince, continue, parfois fendillée. Cortex R- ; médulle I- ; apothécie (épithécium et excipulum) N+ pourpre.
Apothécies lécidéines, un peu enfoncées quand elles sont jeunes, légèrement saillantes à maturité, à disque noir et à rebord noir épais, persistant et souvent pruineux. Spores ellipsoïdales et incolores, par 8, de 20-35 x 11-20 µm (mesures : 26 x 14 ; 30 x 14).
échantillon de Porpidia turgida photo Alain Bénard |
asque de Porpidia turgida photo Françoise Livet |
Lichen terricole et muscicole, à thalle crustacé verruqueux jaunâtre. Thalle et apothécie N+ pourpre. Apothécies lécanorines, groupées, à diamètre de 0,5 à 2 mm, à disque orangé rouge. Spores ellipsoîdales et incolores, par 8, de 9-13 x 4-7 µm (mesures : 8 x 5 ; 9 x 5 ; 10 x 5).
Remarque : l’INPN continue à ranger l’espèce dans le genre Fulgensia.
échantillon de Gyalolechia bracteata photo Alain Bénard |
spores de Gyalolechia bracteata photo Françoise Livet
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Lichen saxicole, à thalle crustacé tesselé de couleur brune, de fendillé-aréolé à verruqueux-aréolé, non lobé au pourtour mais bien délimité. Périthèces noirs, par 1 ou plusieurs par aréoles, de 0,2 à 0,3 mm de diamètre, légèrement saillants. Spores murales incolores puis brunes, par 2, de 20-50 x 12-25 µm. Hyménium rempli d’algues en batonnets, souvent à 2 cellules, du genre Sticococcus, sz 4-12x 3-4 µm (alors que chez d’autres Staurothele les algues sont globuleuses).
thalle de Staurothele areolata photo Françoise Drouard |
algues hyméniales de Staurothele areolata photo Françoise Livet |
Lichen saxicole surtout calcicole, à thalle crustacé placodiomorphe, cassant à l’état sec, un peu gélatineux à l’état humide, noir. Lobes dressés au centre et terminés par des apothécies serrées les unes contre les autres et presque toutes au même niveau. Apothécies lécanorines pédicellées, noires, à disque rougissant à l’eau, à bord entier persistant.
Remarque : ancien nom Collema polycarpon ; voir la révision des genres de Collemataceae in Otalóra ; voir sous ce nom de Collema in Nordic Lichen Flora vol. 3.
échantillon d’Enchylium polycarpon photo Alain Bénard |
chaines de Nostoc chez Enchylium polycarpon photo Françoise Drouard |
Lichen muscicole ou détriticole, à talle crustacé aréolé-granuleux, blanc grisâtre. Thalle K+ jaune (et parfois P+ lentement jaunâtre). Apothécies lécanorines nombreuses, de 0,8 à 2 mm de diamètre, à disque brun-rouge foncé non pruineux à presque noir, à rebord thallin flexueux parfois un peu crénelé. Spores simples, elliptiques, incolores, par 8 de 13,5-17 x 8-10,5 µm
Remarque : ancien nom Lecanora subfusca var. hypnorum.
thalle de Lecanora epibryon sur mousse morte photo Françoise Drouard
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Françoise Drouard et Françoise Livet ont participé à cette session
Compte rendu : AFL session d’été 2022