session AFL à Avon – 26 février 2020

Cladonia pocillum, pyxidata et monomorpha (suite)

 

On a en pdf la publication d’Aproot sur Cladonia monomorpha. Dans celle-ci, il rectifie en particulier un certain nombre de photos publiées par d’autres lichénologistes, par exemple Wirth (1995) p. 307 la photo du bas est bien Cladonia pyxidata mais celle du haut serait Cladonia chlorophaea !

Wirth (1995) photo du haut de la page 307

Wirth (1995) photo du bas de la page 307

On a aussi la notice de Jean-Claude Boissière sur Cladonia monomorpha et on a photographié l’échantillon de Chantal.

Cladonia monomorpha – échantillon de CVH

Cladonia monomorpha – notice de JCB

 

La fausse apothécie de Parmeliopsis ambigua !

 

On livre la fameuse « apothécie » de Parmeliopsis ambigua à l’œil perçant de Michel Bertrand : la couleur rose et l’existence de poils font plutôt penser, dit-il, à un Ascomycète. Après avoir enlevé le thalle de Parmeliopsis autour de « l’apothécie », on découvre effectivement un champignon sortant de l’écorce. Sous le microscope, un écrasement montre les poils et les spores qui sont bien ceux d’un asco. Une recherche sur le site de Gardiennet et cet asco sur mélèze se révèle être Lachnellula occidentalis. Donc une donnée à rectifier dans le compte rendu du 19 février.

l’ascomycète Lachnellula occidentalis visible dans un creux du thalle de Parmeliopsis ambigua – photo FD

l’ascomycète Lachnellula occidentalis, une fois dégagé le lichen (il reste des isidies granuleuses blanches)photo FD

poils de l’ascomycète Lachnellula occidentalis, colorés en bleu, au microscopephoto FD

spores de l’ascomycète Lachnellula occidentalis, colorées en bleu, au microscopephoto FD

 

Le « nuancier» de Gregory

 

On a acheté pour la société le livret de Gregory sur les lichens indicateurs de la qualité de l’air.

 

Deux données anciennes (74a dans le catalogue) confirmées par nos nouvelles trouvailles !

 

JMS a fait vérifier le Verrucaria « subcincta » (FD1658) de Montriond : c’est en fait Verrucaria murina.

 

Trouvé sur une branche morte de peuplier tremble de Combloux, je détermine un Phaeophyscia endococcina (non encore enregistré en herbier) : cette espèce ressemble à Phaeophyscia orbicularis mais le thalle est non sorédié, avec une médulle inférieure orangée, bien visible en particulier sous l’apothécie en coupe transversale (coupe épaisse regardée à la bino) ; les apothécies sont un peu surélevées et de dessous sort une couronne de rhizines, rhizines très abondantes sous le thalle et sortant un peu en biais sur les bords. La détermination n’a pas été simple car dans les clés du Moberg et du Likenoj il faut passer par « saxicole » pour arriver à l’espèce ! Moberg dans la notice dit bien qu’il est aussi, rarement, lignicole ou corticole et le catalogue de Claude Roux, plus récent, le dit aussi lignicole…

Phaeophyscia endococcina – thalle et apothécies – photo FD

Phaeophyscia endococcina – CT d’apothécie – photo FD

 

Confirmation d’une donnée nouvelle pour la Haute-Savoie !

 

JMS avait déterminé Caloplaca atroalba (FD1696) sur ciment d’un muret récolté par FD à Mieussy Sommand : cette espèce est rare et n’a été trouvée jusque-là que dans le 04 et le 06.

 

Reprise du lichen gélatineux d’Onnion apporté le 19 février par AM

 

Le genre est confirmé mais comme il y a des isidies globuleuses sur la face supérieure (on les voit très bien quand le lichen est mouillé), c’est Leptogium saturninum (FD1793), déjà trouvé un peu plus haut dans la commune. Donc une donnée de plus à rectifier dans le compte rendu du 19 février.

coupe transversale de Leptogium saturninum : isidies au-dessus ; poils du tomentum au-dessous ; cortex ; hyphes et files de Nostoc entre les deux cortex – photo FD

thalle de Leptogium saturninum : dessus noir granuleux ; dessous avec tomentum blanc-gris – photo FD

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