réunions à la Maison des Sociétés à La Roche-sur-Foron |
sorties en Haute-Savoie |
sessions de l’AFL dans toute la France |
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Compte rendu mis en ligne par F.D. en remplacement de la réunion annulée.
Fiches :
Lichens du rocher granitique de Magland
– voir le CR de la sortie (ci-dessous à la date du 2 mars 2021)
– liste des lichens (foliacés puis crustacés) :
Présents : AB, FD (le matin), FL, AM, GR (l’après-midi)
= infos diverses
Petit matériel, produits (P et Lugol) et livres pour la société
Prochaines réunions : le mercredi 17 novembre ; le samedi 27 novembre
Programme prévu pour le 17 : relecture du présent CR ; projection du CR pour l’AG du samedi 27 novembre pour avis (montage de 5-10 min à préparer par FD) ; lichens du bloc erratique de granite de Magland (sortie SHNPR des 2 et 4 mars 2021) : déterminations faites par FD et JMS (à terminer)…
= lecture du CR des journées AFL à Avon en février 2019 (compte rendu en ligne)
= examen des échantillons (9 seulement : reprise en douceur après 1 an et 8 mois d’interruption !)
Xanthoria elegans subsp elegans var elegans – sur pylône en béton en bord de route à Combloux (74) à environ 1000 m – inv. FD 1816
Possibilité de confusion avec un Caloplaca placodioïde orangé (réaction K+ pourpre et spores polariloculaires par 8 dans les deux cas) ; confusion facile à lever par une coupe transversale de thalle (cortex inférieur chez X., absent chez C.) malheureusement les tentatives de CT échouent…
On peut cependant remarquer :
– des lobes périphériques allongés, en forme de doigts (non élargis à l’extrémité) ; bombés et soulevés par rapport au support (et non plaqués) ; à surface supérieure à macules bien visibles aux extrémités (et non uniforme) – pour info, il existe une subsp orbicularis sans macule, non retrouvée depuis longtemps dans le 74 –
– une face inférieure montrant des haptères, arrachés par endroits ce qui laisse apparaître la médulle blanche, mais à d’autres endroits on voit bien le cortex inférieur un peu orangé, surtout près des bords.
Chez Xanthoria, il reste à choisir entre elegans et calcicola, tous les deux saxicoles, communs, assez ressemblants au premier abord ; mais calcicola a de manière caractéristique des lobes périphériques papyracés et des lobes centraux isidiformes qui lui donnent un aspect granuleux-verruqueux, ce qui n’est pas le cas ici. On a écarté évdemment X. parietina, nettement foliacé, et X. polycarpa, en coussinet sur branchette, qu’on ne peut pas confondre avec un thalle crustacé placodioïde.
La fiche a été rédigée et l’espèce ajoutée à la liste des espèces de Haute-Savoie.
Candelariella lutella – sur branchette de hêtre à Onnion (74) le Grand Champ, à 1060 m (S 03)– inv. FD 1434 ; récolté par Alain Millet le 24/03/2018
On peut écarter rapidement les Caloplaca à apothécies jaunes et thalle granuleux par la réaction thalline à K (sans effet sur Candelariella). Chez les Candelariella, on écarte les espèces à asque octosporée (aurella et reflexa) car ici les asques sont polysporées, puis C. vitellina qui a des apothécies nettement plus grosses (apothécies de vitellina de 0,5 à 2 mm de diamètre, ici moins de 0,5 mm) ; il reste C. xanthostigma qui a un thalle assez étendu, les minuscules granules jaune formant une croûte plus ou moins continue alors que chez lutella, le thalle n’occupe qu’une toute petite surface (la discrétion de cette espèce le fait considérer parfois comme rare), avec des squamules dispersées et quelques apothécies souvent en petit groupe (alors que chez xanthostigma les apothécies sont rares et isolées).
Notons qu’il faudrait le rechercher dans le 74 sur les écorces de feuillus (branchettes notamment) car on n’a pour l’instant que les échantillons d’Onnion.
Verrucaria praetermissa – sur roche calcaire très cohérente prélevée au bord de l’eau (inondations temporaires) à Magland (74) la Tour Noire, au niveau du pont (503 m), par Danièle et Olivier Gonnet qui ont confié un échantillon à Jean-Michel Sussey – FD 1814
Arthonia radiata – sur écorce d’un arbre feuillu à écorce lisse non identifié à Sixt (74) Fer à Cheval (environ 1000 m) – FD 1820
Descriptif déjà réalisé dans le CR du 26 avril 2018. Mesure des spores triloculaires, ovales souvent avec une extrémité plus étroite : 19×6 ; 17×6 ; 18×6 ; 15×7 ; 17×5 ; 19×5 μm
Lecanora argentata – sur la même écorce que ci-dessus – FD 1821
Descriptif (idem). Mesure des spores simples par 8 : 10×7 ; 12×7 ; 11×6 ; 11×7 ; 10×6 μm. Observation des gros cristaux en lumière polarisée sur une coupe d’apothécie.
– sur branchette de Catalpa à La Roche-sur-Foron (arbre isolé dans un jardin en ville) :
Physcia aipolia
Parmelina tiliacea
Parmelia sulcata
Flavoparmelia caperata
Sortie lichens du 2 mars 2021 (AB, FD et GR) – complétée les 4 et 9 mars (FD) –
Rochers erratiques granitiques de la vallée de l’Arve (74)
AB avait repéré ce sentier sur la rive droite de l’Arve, derrière le terrain de foot, dans la commune de Magland et il nous y a emmenés.
Très facilement accessible, à une altitude de 500 m environ, il permet d’observer un certain nombre de lichens sur des rochers variés (rochers fermant le sentier ; enrochement du bord du sentier ; enrochement du bord de la rivière ; enrochement en bord du terrain de boules adjacent au terrain de foot).
Parmi tous ces rochers, un attire l’attention : c’est un rocher granitique assez gros, isolé dans une petite zone de « pelouse » (attention aux crottes de chien !), très probablement un bloc erratique dégagé des alluvions depuis longtemps et soumis aux intempéries et au soleil.
bloc de granite – photo AB | surface du bloc – photo FD |
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Sur écorce de sorbier des oiseleurs à Combloux (A009)
Lecidella elaeochroma chémo elaeochroma (FD1792)
Deux formes différentes, une à apothécies noires « classiques », forme de soleil, l’autre à apothécies brun-rose, forme à l’ombre, d’après le Smith. La forme d’ombre, quand les apothécies sont âgées et que le rebord a presque disparu sous le disque bombé, peut être confondue avec un Lecania ou . On constate une autre variation dans les réactions chimiques : selon les endroits du thalle qui sont testés, les réactions sont positives ou non car la concentration des substances lichéniques est variable.
Candelariella xanthostigma (FD1790) : un thalle formé de granules jaunes, épars ou groupés en amas par endroits, et des apothécies jaunes aussi éparses. Spores ellipsoïdales, par 8 ou plus, incolores (10×4 ; 10,5×4,5).
tableau comparatif des Candelariella corticoles de Haute-Savoie
Caloplaca cerina (FD1807) : thalle peu visible ; apothécies claires.
Lecanora chlarotera subsp chlarotera f. rugosella (FD1788)
Melanohalea exasperata (FD1808) sur une branchette
Physconia distorta (FD1809)
Comparatif Peltigera membranacea et Peltigera praetextata
Les deux espèces trouvées à Montriond (photos FD) :
Les petites choses blanches à points noirs des rameaux de Peuplier tremble
Ce n’est pas une espèce de Diplotomma minuscule, comme suggéré par Cl R, mais encore un Ascomycète (après écrasement et observation au microscope), d’espèce indéterminée. | ![]() |
Usnea intermedia
Exemplaire de Combloux (FD1801) sur branchette de mélèze et exemplaire de Montriond (FD1706) sur branchette d’épicéa :
Thalle pendant vert-jaune.
Coupe longitudinale d’une branche principale montrant un cordon axial blanc large, une médulle blanche mince et assez dense, un cortex mince bordé par la ligne d’algues.
Médulle P- photo FD → |
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Sur les branches principales, papilles et fibrilles, mais pas de tubercules, ni d’isiomorphes ou d’isidies.
Espèce voisine de florida et qui peut avoir des apothécies, mais les exemplaires que nous trouvons sont probablement trop jeunes pour être apothéciés.
Sur mélèze, avec l’Usnée, Melanohalea exasperatula (à enregistrer)
Thalle foliacé brun-olive devenant quasi-transparent sous l’effet de l’eau, avec des isidies globuleuses à spatulées.
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AG de l’AFL
Jean-Pierre Gavériaux qui a assuré l’intérim de la présidence pour un an – en prolongement du mandat précédent – est absent et il a envoyé une lettre pour le bilan de l’année 2019, année très fournie (stages, session à Avon, sessions de terrain, publication des deux bulletins et de deux dictionnaires anglais-français et allemand-français).
Le secrétaire fait le CR des activités des membres (et on entend parler de La Roche-sur-Foron à plusieurs reprises !) ; le trésorier fait sa superbe démonstration habituelle (c’est grâce à son travail très professionnel – accompagné de l’argumentaire adéquat par le président – que la subvention de l’Etat est obtenue pour l’édition des bulletins et des dictionnaires).
On élit un nouveau membre au CA en remplacement de JPG, Joël BOUSTIE, Professeur des Universités à la Faculté des Sciences pharmaceutiques et biologiques de Rennes 1 (et le CA du lendemain le désignera comme président)
joel-boustie-rare-explorateur-du-monde-des-lichens
Les activités de 2020 sont rappelées : pas de stage débutants cette année ; sessions de terrain dans les Pyrénées Atlantiques en juillet et en Dordogne en septembre. Pour les publications, les dictionnaires espagnol et italien sont prévus.
En 2021, une petite session de labo pourrait être organisée sur les Rinodina ; la session d’été devrait se dérouler autour du col du Mont-Cenis (73).
La publication de Jean-Claude Boissière sur les Cladonia est en cours de réalisation ; il demande à tous de (très) bonnes photos de profil des différentes espèces.
Apéritif dinatoire après l’AG
Saucisson de Magland et Abondance AOC que nous avons apportés sont bien appréciés, comme d’habitude.
Cladonia pocillum, pyxidata et monomorpha (suite)
On a en pdf la publication d’Aproot sur Cladonia monomorpha. Dans celle-ci, il rectifie en particulier un certain nombre de photos publiées par d’autres lichénologistes, par exemple Wirth (1995) p. 307 la photo du bas est bien Cladonia pyxidata mais celle du haut serait Cladonia chlorophaea !
On a aussi la notice de Jean-Claude Boissière sur Cladonia monomorpha et on a photographié l’échantillon de Chantal.
La fausse apothécie de Parmeliopsis ambigua !
On livre la fameuse « apothécie » de Parmeliopsis ambigua à l’œil perçant de Michel Bertrand : la couleur rose et l’existence de poils font plutôt penser, dit-il, à un Ascomycète. Après avoir enlevé le thalle de Parmeliopsis autour de « l’apothécie », on découvre effectivement un champignon sortant de l’écorce. Sous le microscope, un écrasement montre les poils et les spores qui sont bien ceux d’un asco. Une recherche sur le site de Gardiennet et cet asco sur mélèze se révèle être Lachnellula occidentalis. Donc une donnée à rectifier dans le compte rendu du 19 février.
Le « nuancier» de Gregory
On a acheté pour la société le livret de Gregory sur les lichens indicateurs de la qualité de l’air.
Deux données anciennes (74a dans le catalogue) confirmées par nos nouvelles trouvailles !
JMS a fait vérifier le Verrucaria « subcincta » (FD1658) de Montriond : c’est en fait Verrucaria murina.
Trouvé sur une branche morte de peuplier tremble de Combloux, je détermine un Phaeophyscia endococcina (non encore enregistré en herbier) : cette espèce ressemble à Phaeophyscia orbicularis mais le thalle est non sorédié, avec une médulle inférieure orangée, bien visible en particulier sous l’apothécie en coupe transversale (coupe épaisse regardée à la bino) ; les apothécies sont un peu surélevées et de dessous sort une couronne de rhizines, rhizines très abondantes sous le thalle et sortant un peu en biais sur les bords. La détermination n’a pas été simple car dans les clés du Moberg et du Likenoj il faut passer par « saxicole » pour arriver à l’espèce ! Moberg dans la notice dit bien qu’il est aussi, rarement, lignicole ou corticole et le catalogue de Claude Roux, plus récent, le dit aussi lignicole…
Confirmation d’une donnée nouvelle pour la Haute-Savoie !
JMS avait déterminé Caloplaca atroalba (FD1696) sur ciment d’un muret récolté par FD à Mieussy Sommand : cette espèce est rare et n’a été trouvée jusque-là que dans le 04 et le 06.
Reprise du lichen gélatineux d’Onnion apporté le 19 février par AM
Le genre est confirmé mais comme il y a des isidies globuleuses sur la face supérieure (on les voit très bien quand le lichen est mouillé), c’est Leptogium saturninum (FD1793), déjà trouvé un peu plus haut dans la commune. Donc une donnée de plus à rectifier dans le compte rendu du 19 février.
Arrivée à la station d’écologie forestière de l’université Diderot à Avon lundi 24 février.
Installation et début du travail mardi 26 :
Cetrelia
Philippe Uriac a analysé par CCM les trois échantillons de Montriond que j’ai apportés : c’est Cetrelia cetrarioides (FD1709 regroupant les trois). Jean-Michel en avait fait analyser d’autres auparavant : cetrarioides aussi pour Onnion et Praz-sur-Arly, mais Cetrelia olivetorum n’a été trouvé en Haute-Savoie qu’en un lieu, le Catalpa dans le jardin de Jean-Michel !
Comparatifs dans le compte rendu du 19 février 2020
Jean-Claude Boissière a relu le comparatif Graphis scripta-pulverulenta. Il aurait fait un document à partir de la publication d’origine (à suivre).
Sur le comparatif Cladonia pocillum-pyxidata, il ajoute les remarques suivantes :
– c’est vraiment la rosette de squamules serrées du thalle primaire au pied du podétion qui caractérise pocillum. Il faudra qu’on arrive à la voir et à la photographier !
Il existe une espèce sur sol acide monomorpha (rare en Europe mais à rechercher) ; elle ressemble à pocillum avec des différences (à suivre).
– ces deux espèces ne sont pas prolifères en général, mais s’il y a des proliférations, c’est pyxidata : les proliférations portent des apothécies brunes bien renflées.
– il y a une différence écologique entre les deux espèces : si on est sur une roche ou un muret calcaire, c’est pocillum ; si le terrain est acide, c’est pyxidata.
De joyeuses séances de révision de nos échantillons en perspective !
Cladonia digitata
Jean-Michel a fait vérifier par Jean-Claude Boissière des échantillons de Haute-Savoie (Chamonix les Tines ; Talloires ; Le Petit Bornand plateau des Glières).Cette espèce est caractérisée par des parties cortiquées visibles dans la coupe du scyphe et sur le pied, là où les granules des zones sorédiées sont absents.
Phlyctis argena (FD1806)
Chantal Van Haluwyn a confirmé cette espèce : échantillon trouvé sur écorce de noisetier à Marignier (K+ rouge ; P+ orangé).
« pustules » sur Solorina saccata (FD1716)
Pas de spores ; apparemment des hyphes et des algues : Chantal emporte l’échantillon de Montriond.
Liste des lichens de Haute-Savoie
Danièle Gonnet nous a passé la liste des lichens qu’Olivier et elle ont trouvés en Haute-Savoie.
Présents : AB, OC (l’après-midi), FD, FL, AM, GR (le matin), JMS
30 échantillons examinés
1) examen comparatif entre Graphis pulverulenta et Graphis scripta
En principe, sur le terrain, on reconnait le genre Graphis au fait que les lirelles semblent sortir d’une déchirure de l’écorce+thalle, les autres lichens à lirelles ayant soit des lirelles enfoncées (Phaeographis), soit des lirelles posées (Arthonia…) ; si on hésite sur le genre, un examen microscopique des spores au labo s’impose.
Si on est sûr du genre Graphis sur le terrain, il reste à départager les espèces pulverulenta et scripta, seules espèces connues actuellement en Haute-Savoie (étages collinéen et montagnard, sur des écorces lisses) : si le disque n’est quasiment pas visible – ou très peu – sur une majorité de lirelles, c’est scripta ; si le disque est bien visible et pulvérulent sur une majorité de lirelles, c’est pulverulenta.
Mais il n’est pas sûr que scripta et pulverulenta soient deux espèces distinctes ! Voici un extrait du catalogue de Claude Roux qui fait le point :
« Sur la base de caractères morphologiques et anatomiques, Neuwirth et Aptroot (2011) ont démembré Graphis scripta en 4 espèces distinctes, mais Kraichak et al. (2015) ont montré que la réalité est plus complexe, les entités morpho-anatomiques distinguées par Neuwirth et Aptroot (2011) ne correspondant pas vraiment aux six ou sept espèces cryptiques putatives que permet de distinguer la phylogénie moléculaire. Toutefois, le travail de Kraichak et al. (2015) ne permettant pas de tirer des conclusions taxonomiques concrètes, nous conservons le traitement de Neuwirth et Aptroot (2011) dans l’attente d’une solution satisfaisante à ce problème complexe. Parmi les diverses variétés de G. scripta mentionnées par Ozenda et Clauzade (1970) et Clauzade et Roux (1985), deux correspondent à des espèces distinctes de G. scripta et trois à des synonymes de G. scripta, tandis que cinq var., non considérées par ces derniers auteurs, sont d’appartenance incertaine. Voir G. betulina, G. macrocarpa et G. pulverulenta, taxons considérés comme sans valeur par la plupart des auteurs entre 1980 et 2010, mais différant de G. scripta par la forme et la taille des lirelles et la structure des spores selon Neuwirth et Aptroot 2011. »
2) examen comparatif entre Cladonia pocillum et Cladonia pyxidata
Ce sont deux espèces voisines à podétions de 1 à 3 cm en forme de scyphes s’élargissant progressivement depuis la base, à cortex discontinu et donc à surface couverte de grains cortiqués plus ou moins squamuleux (non sorédié donc ni granuleux, ni pulvérulent comme chlorophaea, grayi et humilis). Dans la série pyxidata, ces deux espèces sont P+ rouge (orangé) C- K – ou légèrement + jaunâtre ou brunâtre.
La distinction se fait par l’observation de l’intérieur de la coupe du podétion (pyxidata a des parties brun foncé sans squamules cortiquées) et par l’observation du thalle primaire (pyxidata a des squamules dressées, à peine crénelées, peu serrées ; pocillum a des squamules étalées, parfois très lobées, plus longues que larges, serrées).
Cladonia pocillum donne l’impression d’être plus fréquent que pyxidata en Haute-Savoie.
3) inventaire des lichens sur des branches mortes de frêne isolé (A0006) – Combloux le Thural – environ 1100 m
¤ révision des espèces identifiées avant cette séance :
Caloplaca cerina FD1777 – FICHE faite
Caloplaca cerinella FD1779
Caloplaca cerinella et Caloplaca cerina _ photo F.L. |
Caloplaca cerinella au milieu d’un thalle de C. cerina (noir car parasité) _ photo A.M. |
Lecania fuscella FD1778 (dét. coll.)
Arthonia radiata FD1780 (dét. JMS)
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¤ nouvelles déterminations
Lecanora carpinea FD1781 : dét. coll. à confirmer
Lecanora intumescens FD1782 : dét. coll. à confirmer
Lecanora chlarotera FD1783 : dét. coll. à confirmer
Lecanora chlarotera coupe apothécie en lumière polarisée dévoilant les cristaux _ photo A.M |
Arthopyrenia salicis FD1784 : fiche JMS en cours
Arthopyrenia salicis ascomes et thalle _ photo A.M. |
Arthopyrenia salicis spores _ photo A.M |
.
Myriolecis hagenii morpho hagenii FD1785 (dét. FD) – Thalle crustacé peu visible, grisâtre, K-, C-, P- ; apothécies saillantes à disque brun et rebord clair assez fin (diamètre 0,5 mm) ; épithécium brun à petits cristaux ; hyménium et hypothécium incolores ; couche algale dans le rebord et sous l’hypothécium ; paraphyses très minces et cohérentes ; spores simples, ellipsoïdales, incolores, dimensions : 11×6 ; 10×6 ; 10×7 ; 10×7 ; 11×7 µm
Autre crustacé à ligne hypothalline noire, gris-vert, à petites aréoles ; ascomes minuscules, noirs de 1 à 3 par aréoles FD1786 : à terminer
4) nouveau site à Onnion (du jardin d’Alain Millet au ruisseau) : carte à préparer ; nom du ruisseau ? nature du terrain ? altitude(s) ?
Un foliacé gélatineux à confirmer FD1793 : déterminé à Avon Leptogium saturninum (voir photos dans le CR du )
5) inventaire des lichens sur écorce de sorbier des oiseleurs – Combloux le Thural – environ 1100 m
Candelaria concolor FD1787 – FICHE faite
Lecanora rugosella FD1788 (dét.coll. à confirmer)
Lecania fuscella FD1789
FD1790 granules jaunes Candelariella ? Chrysothrix ? à terminer : déterminé à Avon Candelariella xanthostigma (voir photos dans le CR du )
FD1791 thalle crustacé, verdâtre, granuleux ? à terminer
FD1792 : apothécies à disque noir ; spores brunes à une cloison 11×6 ; 12×7 à terminer : déterminé à Avon Lecidella elaeochroma (voir photos dans le CR du )
6) révision des lichens sur branchettes de mélèze – Combloux le Thural – environ 1100 m
Pseudevernia furfuracea – FD1800 – FICHE faite
Xanthoria parietina – FD1794
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Physcia adscendens – FD1795
Hypogymnia tubulosa – FD1796 – FICHE faite
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Physcia adscendens _ photoFD | Hypogymnia tubulosa _ photo FD |
Parmelia sulcata – FD1776 – FICHE faite
Physcia stellaris morpho thalle maculé – FD1797 – avec parasite noir sur le cortex supérieur (à déterminer)
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Parmelia sulcata _ photo FD |
Phaeophyscia orbicularis – FD1798
Crustacé granuleux vert à apothécies noires FD1799 : à déterminer
Usnea – FD1801 : à déterminer – déterminé à Avon Usnea intermedia (voir photos dans le CR du )
7) début d’inventaire des lichens sur des branches mortes de peupler tremble – Combloux le Thural – environ 1100 m
Xanthoria parietina – FD1804
Physconia distorta – FD1802 – FICHE faite
Caloplaca cerina – FD1803 – FICHE faite
ajouté à Avon (voir photo dans le CR du ) : Phaeophyscia endococcina FD1805 – donnée ancienne pour le 74 confirmée
à terminer
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Prochaine séance : mercredi 25 mars
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Présents : OC (l’après-midi), FD, AM, GR (le matin), JMS
14 échantillons examinés
1) saxicoles
= sur galets de granite du bord de l’Arveyron, la Crèmerie du glacier, Chamonix Argentière – environ 1400 m :
Lecidea confluens FD1767 : thalle crustacé grisâtre, fendillé ; hypothalle noir ; apothécies noires, souvent serrées en ligne, celles atteignant plus d’1 mm souvent bombées, sans rebord apparent, découpées par des crevasses ; épithécium brun noir verdâtre, hypothécium brun ; spores simples, incolores (14×6 ; 12×7 ; 14×6 ; 15×6 ; 15×7).
Lecanora polytropa FD1772: thalle crustacé très réduit ; on voit surtout les apothécies très petites et cireuses, plus ou moins serrées et à bord parfois sinueux ; épithécium brun noir à cristaux ; spores simples incolores (9-11×5) – l’espèce alpigena a des apothécies plus grandes et des spores plus larges ; l’espèce stenotropa a des apothécies plus grandes, des spores plus étroites et pas de cristaux dans l’épithécium.
Lecanora polytropa – apothécies FD |
Rhizocarpon lavatum FD1771 : thalle crustacé aréolé, ocre brun ; apothécies noires, rondes, comme posées en surface ; spores murales (31×16 ; 29×15 ; 30×16 ; 27×15) incolores, brunissant avec l’âge.
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= sur bloc erratique de granite – Combloux le Thural – environ 1100 m
Diploschistes scruposus morpho scruposus FD1773 : thalle crustacé blanc boursouflé, formant une croûte plus ou moins soulevée ; K+ jaune, C+ rouge fugace ; apothécies à petit disque noir et gros rebord blanc ; spores brunes murales.
2) corticoles
= apporté par AM : Parmotrema perlatum
= apporté par JMS : Pseudevernia furfuracea et Parmelina pastillifera (forme inhabituelle du thalle à lobes étroits, poussant en dehors du support d’une branche)
= sur branchette de mélèze isolé – Combloux le Thural – environ 1100 m
Evernia prunastri FD1774
Parmelina pastillifera FD1775
Parmelia sulcata FD1776
= sur branches tombées au sol de frêne isolé – Combloux le Thural – environ 1100 m
Caloplaca cerina FD1777 : magnifiques thalles crustacés gris foncé avec des apothécies à disque jaune orangé et rebord gris clair.
Lecania fuscella FD1778: petits thalles blanc verdâtre, craquelés, avec des apothécies à rebord blanc et disque devenant bombé, brun violacé ; spores incolores, souvent un peu courbées et à bout plus fin, allongées, triseptées (17×5 ; 21×4,5 ; 13×5 ; 20×5).
Caloplaca cerinella FD 1779 : thalles minuscules peu visibles, souvent en plein milieu d’autres lichens ; apothécies minuscules, groupées, jaune, K+ pourpre ; spores souvent par 12 à 16, à grand épaississement équatorial (11×5,5 ép. 5).
3) Solorina saccata FD1716 prêté à JMS pour photo : petites excroissances sur le cortex supérieur difficiles à interpréter.
prochaine séance : mercredi 19 février de 9h30 à 17h30
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Lichens à déterminer déposés en haut dans l’armoire : restes des sorties…
Présents : AB, FD, FL, GR (le matin), JMS
1° Bilan par JMS :
-échantillons FD1668 et FD1669 rapportés par JMS qui a fait les fiches (lichens sur écorce d’épicéa au bord du lac de Montriond : Calicium viride + Chaenotheca chlorella).
-tableau des caractères des Caloplaca noirs (sous-genre Pyrodesmia) : à examiner par FD pour remarques ; à terminer une fois la forme adoptée.
-réponse de JA concernant le Stereocaulon récolté aux sources de la Guisane au col du Lautaret cet été : Stereocaulon botryosum (à récupérer à Avon par l’intermédiaire de GA)
-échantillon et fiche du Verrucaria de Montriond (pas de spores) : à emporter à Avon
-Rhizocarpon à contrôler de Chamonix – la crèmerie du glacier gardé par JMS
-échantillon de Solorina saccata à retrouver pour emporter à Avon
2° 14 échantillons examinés
=apportés par Alain B
Amancy – 74 – bois des Fournets – 27/01/2020 – sur humus sur rocher calcaire :
Cladonia pyxidata FD1760 ;
Cladonia fimbriata FD1759.
Saint-Laurent – 74 – route de la forêt – 19/01/2020 – sur écorce –
Lecanora intumescens FD1761 : K+ jaune (thalle et rebord thallin) ; P+ jaune (thalle et rebord thallin), P- disque ; petits cristaux dans l’épithécium se dissolvant dans K ; gros cristaux dans le rebord thallin ne se dissolvant pas dans K ; spores 12×7, 13×7 ;
Lecidella elaeochroma FD 1762.
=restes des sorties récentes ou anciennes
corticoles des sorties récentes ou anciennes :
Chamonix la Crèmerie du glacier – sur écorce de mélèze – Parmeliopsis ambigua FD1763 : fiche SHNPR faite ; échantillon avec une apothécie découverte dans la masse des soralies confluentes du centre du thalle ;
Chamonix la Crèmerie du glacier – sur écorce d’aulne– Nephroma parile FD1764 : fiche SHNPR faite ;
Chamonix les Bois (1100 m) – 23/04/2006 – Platismatia glauca FD1765 : fiche SHNPR faite ; coloration de la médulle à l’iode vérifiée ; échantillon décoloré avec le temps ;
Chamonix les Bois (1100 m) – 23/04/2006 – Pseudevernia furfuracea FD1766 : fiche SHNPR faite
Mont-Saxonnex Morsulaz-d’en-haut – 28/08/2018 – sur tronc d’érable champêtre isolé dans un pré – Pseudevernia furfuracea FD1770 et Melanelixia glabra (à mettre en herbier).
terricole :
Dermatocarpon intestiniforme FD1769 (sentier du lac Blanc – Chamonix – 17/07/2001)
saxicoles :
=rapporté du Galibier (05) 2600 m par AM : Lecidea atrobrunea (à mettre en herbier)
=caillou de granite de Chamonix- la Crèmerie du glacier :
Rhizocarpon geographicum subsp diabasicum FD1768 : Rhizocarpon jaune pâle à hypothalle noir développé ; médulle I+ et P+ jaune ; épithécium noirâtre K+ rouge ; spores murales brunes : 35×19 (20 locules) ; 32×16 (13 locules) ; 33×14 (16-17 locules) ; 36×16 (14 locules)
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photos Françoise Livet
Rhizocarpon geographicum subsp diabasicum = le thalle = la coupe de l’apothécie avec l’épithécium K+ rouge = les spores murales |
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Lecidea confluens FD 1767 : thalle crustacé, craquelé, grisâtre, avec des plages de couleur rouille, P-, C-, K+ jaune K-, sans avec hypothalle noir ; apothécies lécidéines < 1 cm 2 mm, noires immergées dans le thalle, plates, simples puis subdivisées ; médulle I+ ; épithécium brun foncé légèrement verdâtre, hypothécium brun clair foncé ; spores simples, ellipsoïdales, incolores (11×6 ; 12×6 ; 15×6 ; 14×6 ; 12×7 ; 14×6 ; 15×6 ; 15×7)
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Prochaine(s) séance(s) :
mercredi 19 février toute la journée (piquenique le midi) + éventuellement le mercredi 12 février (journée ou seulement l’après-midi, en fonction de ceux qui seront disponibles) et toujours sous réserve d’une météo clémente
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