lichens du site d’Onnion – le Grand Champ (sortie du 25 avril 2018)
22 espèces confirmées ou déterminées dans cette première partie des récoltes
1) En bord de route, petite falaise calcaire exposée au nord et couverte de mousses
FD 1438 Solorina saccata
Le genre se reconnait sans peine sur le terrain, en notant les variations de couleur du thalle, de vert vif (thalle humide) à blanchâtre (thalle très sec) ; on vérifie l’espèce par une coupe transversale dans une apothécie pour compter le nombre de spores brunes – car âgées – et uniseptées (photo) : 4 par asque pour saccata
FD 1439 Peltigera membranacea
Le genre se reconnait immédiatement ; l’espèce est déterminée sur le terrain : à l’œil on voit un grand thalle foliacé, mat dessus, de couleur gris-brun à l’état sec, boursouflé suivant des lignes radiales ; quand on mouille, la couleur devient gris-noir ; à la loupe, on voit le feutrage du bord des lobes ; en nettoyant le dessous, on voit les veines claires et les rhizines longues, simples et vers le centre les veines sont brunes, saillantes, délimitant des losanges blancs
FD 1440 Peltigera horizontalis
Le genre se reconnait immédiatement ; l’espèce est déterminée sur le terrain : à l’œil on voit un grand thalle foliacé, brillant dessus, de couleur gris-brun à l’état sec ; quand on mouille, la couleur devient gris-noir ; dessous, les veines plates sont vite vers le centre très brunes et réunies en un feutrage brun-noir percé de petits espaces ovales clairs, les rhizines sont très spéciales : sombres, fasciculées, en lignes concentriques (photo – à comparer à elisabethae)
FD 1441 Nephroma resupinatum
Dans la mousse, un thalle brun, mat à petits lobes à borbs isidiés (loupe !) ; dessous beige feutré (loupe !), avec des petites verrues blanches et aucune rhizine ; apothécie à disque brun plat ou concave, sur des lobes étroits retournés.
FD 1442 Caloplaca erodens
Sur une des rares plages de calcaire non recouvert de mousses, une rosette gris foncé, bien ronde
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spores de Solorina saccata Photo Alain Millet |
rhizines et veines de Peltigera horizontalis – photo Françoise Drouard |
2) Sur des troncs de hêtre coupés et ébranchés, entreposés sur le bord de la route
FD 1443 Graphis scripta
Lirelles noires, flexueuses et ramifiées, à disque peu visible et non pulvérulent ; spores
FD 1444 Parmelina pastillifera
Thalle gris clair bien appliqué sur l’écorce, à lobes découpés-arrondis caractéristiques, avec isidies globuleuses noires (loupe !) abondantes au centre de la rosette
FD 1445 Lecidella elaeochroma chémo elaeochroma
Confirmé au labo par une coupe transversale d’apothécie (épithécium bleu-vert et hypothécium brun ; spores incolores) ; cortex C-
FD 1446 Arthonia radiata
Petits thalles (moins d’1 cm) gris clair, immergé, ici sans ligne hypothalline noire, à apothécies-lirelles noires plus ou moins en amas ou en étoile, à spores à 3 cloisons (20 x 8 ; 16,5 x 8 ; 18 x 7)
FD 1447 Melanelixia glabra
Thalle à petits lobes bruns brillants, s’éclaircissant et verdissant à l’eau, plissotés-ridés ; apothécies en coupes à fond brun, avec de petits poils blanc perpendiculaires aux parois extérieurs (loupe !) ; médulle C+ rouge (coloration fugace !)
FD 1448 Melanohalea exasperatula
Thalle couleur bronze, verdissant à l’eau, mince, papyracé, très appliqué contre l’écorce ; brillant et lisse au bord ; à isidies assez longues, souvent élargies au bout, partant dans tous les sens ; non apothécié ici ; à dessous noir à rhizines noires somple bien accrochées, au centre, à bords plus clairs
FD 1449 Lecanora intumescens
Nombreux thalles (cortex K+ jaune) en mosaïque avec des hypothalles noirs ; apothécies nombreuses, certaines alignées, de taille variable (jusqu’à 2 mm), à disque non pruineux de couleur variable (noir, brun, beige), à rebord thallin blanc épais, réagissant instantanément à P (jaune citron), la couleur devenant orangée ensuite ; spores simples incolores (15 x 7 ; 15 x 8 ; 16 ; 8 ; 14 x 9)
FD 1450 Lecanora argentata
Thalle gris-blanc isolé (cortex K+ jaune), à fine ligne hypothalline noire ; apothécies petites (jusqu’à 1 mm), dispersées, à rebord thallin blanc, à disque brun chatain. Pouvant être confondue avec chlarotera mais au microscope : pas de granules dans l’épithécium brun orangé; de gros cristaux dans le rebord thallin ; spores simples incolores (16 x 8 ; 15,5 x 8)
FD 1451 Parmelia sulcata
Imbriqué dans le lichen suivant
FD 1452 Hypogymnia physodes
Thalle foliacé à lobes terminaux étroits, gis vert jaunâtre, peu adhérent au support ; dessous noir sauf aux bords bruns brillant, plissés ; extrémités renflées (mais non tubulées comme chez tubulosa), souvents sorédiées (soralies granuleuses verdâtres) ; médulle P+ jaune instantanément, virant à l’orange très vite
FD 1453 Hypogymnia tubulosa
Petit morceau trouvé en nettoyant le précédent !
FD 1454 Platismatia glauca
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thalle et réaction de la médulle à P
chez Hypogymnia physodes – photo Françoise Drouard |
3) Sur la base du tronc moussu d’un des deux érables en bord de route
FD 1455 Anaptychia ciliaris
Nombreux thalles visibles jusqu’à plus de 2 m du sol ; certains thalles apothéciés
FD 1456 Nephroma resupinatum
Sur la mousse à la base du tronc
FD 1457 Melanohalea exasperatula
Directement sur l’écorce
FD 1458 Parmelia sulcata
Sur branchette
FD 1459 Platismatia glauca
Sur branchette
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thalle de Plastimatia glauca Photo Alain Millet |
thalle et apothécie chez Anaptychia cicliaris
photo Françoise Drouard |